Retour en enfance avec des contes illustrés par des œuvres musicales pour hautbois et basson.
Une plongée dans l’enfance pour s’immerger dans la magie des notes et des mots. Dans le très british Jack et le Haricot magique, Jack et sa mère deviennent riches grâce à un fayot. Dans le conte traditionnel La Petite Princesse ratonne c’est un rat qui cherche le mari le plus puissant pour sa fille. Quel enfant n’aime pas qu’on lui raconte des récits ? Surtout quand ces histoires sont accompagnées par la puissance évocatrice de la musique, un peu sur le principe du célèbre Pierre et le Loup.
Œuvre novatrice née de la collaboration entre le compositeur réunionnais Labelle et la metteuse en scène Lucie Berelowitsch, Héva marque la première incursion opératique de Labelle.
Inspirée de la figure légendaire de l’esclave marronne de La Réunion, Héva retrace le parcours d’une androïde dans un futur proche. Le modèle H.E.V.A 0138, offert à un institut pour jeunes filles, voit peu à peu sa présence bouleverser l’ordre établi : elle perturbe les rapports à l’autorité, à la différence, à la liberté. À travers cette quête d’émancipation, c’est un véritable combat philosophique et sociétal qui s’engage : que signifie être humain ? comment exister en dehors des normes imposées ?
Entre conte initiatique et récit de science-fiction, Héva déploie une fresque contemporaine fascinante où la machine devient créatrice, sensible, presque vivante. Musique symphonique, chant lyrique, théâtre et textures électroniques s’y entremêlent pour donner vie à une œuvre puissante et singulière, où une question affleure : si un cœur se mettait à battre dans une machine d’acier, la vulnérabilité deviendrait-elle désirable ?
Charlot retrouve l’écran, porté par la magie d’un orchestre en direct et la musique originale de trois compositeurs d’aujourd’hui.
Trois courts métrages de Chaplin – L’Émigrant, Charlot Policeman et L’Évadé – reprennent vie sur grand écran grâce à la complicité des musiciens de l’Orchestre et de trois compositeurs contemporains : Frédéric Unterfinger, Gilles Alonzo et Cyrille Aufort. Ces comédies tendres et universelles, réalisées entre 1914 et 1918, posent déjà les bases du génie de Chaplin : humour burlesque, critique sociale et regard profondément humain sur notre monde. Le ciné-concert restitue leur montage d’origine et recrée l’atmosphère des projections d’époque, avec musique jouée en direct. Un hommage vivant et inventif à Charlot, mêlant virtuosité musicale, émotion et drôlerie dans une expérience cinématographique rare.
Évadez-vous dans l’univers fantasmagorique des films de Miyazaki. Nous voici partis sur les légendaires terres nipponnes !
Ce concert vous ouvre les portes du monde magique de Joe Hisaishi, compositeur emblématique des musiques de Princesse Mononoké, Le Château ambulant et Le Voyage de Chihiro. Laissez-vous emporter par ces mélodies inoubliables, qui ont marqué des générations et traversé les frontières. En écho à ces univers cinématographiques, les musiciens interprètent également un chef-d’œuvre du répertoire français : le lumineux Quatuor à cordes de Claude Debussy, dans une rencontre subtile entre rêve occidental et imaginaire japonais.
Quand l’été s’installe, la musique devient lumière. L’Orchestre de l’Opéra Normandie Rouen vous invite à une promenade orchestrale en douze tableaux, un voyage musical à travers les heures d’un jour imaginaire.
La tournée d’été de l’Orchestre vous embarque pour un voyage musical à travers les heures d’un jour imaginaire. Du lever du soleil avec Bizet à la nuit étoilée de Chabrier, les œuvres se succèdent comme les couleurs d’un ciel changeant. Chaminade fait tournoyer les matins en valses, Chabrier enflamme les midis, Ravel et Debussy apaisent les soirs, Offenbach berce l’attente. À la baguette, le jeune Félix Benati, étoile montante, imprime à cette promenade orchestrale un souffle sensible, léger, poétique. Une soirée tout en nuances où se mêlent la grâce des classiques et l’éclat de la jeunesse, pour faire de cette tournée d’été une fête populaire, poétique et généreuse.
Un concert pensé à hauteur d’enfant, où l’écoute, la découverte et l’interaction sont au cœur de l’expérience. Ce spectacle immersif invite les tout-petits à faire leurs premiers pas dans l’univers de la musique vivante, aux côtés de musiciennes complices et passionnées.
Dans un décor intimiste et chaleureux, trois musiciennes issues de l’Orchestre – une violoniste, une violoncelliste et une clarinettiste – donnent vie à un moment musical unique, spécialement conçu pour le jeune public. À travers une palette sonore riche et interactive mêlant musique classique, comptines traditionnelles et chansons à reprendre en chœur, elles tissent un lien vivant entre la scène et les spectateurs. À la fois ludique et poétique, ce concert offre aux enfants une porte d’entrée sensible et joyeuse vers le monde de la musique. Un moment suspendu, propice à l’éveil artistique et à l’émerveillement partagé.
Un programme pour l’histoire, de la ferveur du Chant des Marais à l’humour grinçant de Francis Blanche. Un seul mot d’ordre : résister !
Résister. Lutter pour conserver la part de lumière qui habite l’âme humaine et entretenir la flamme de la liberté dans des temps troublés. Les artistes, musiciens et chansonniers, qui peuplent ce programme ont tous essayé de vaincre le mal avec leurs armes et l’espoir fou que la musique aurait un jour raison des bombes. Pour certaines, comme le Chant des Marais, ces chansons sont devenues des cris de ralliement qui résonnaient à travers le maquis. Pour d’autres, comme Joséphine Baker et son « J’ai deux amours », la résistance s’est traduite par un engagement concret, sur le terrain. Mais tous et toutes revivent aujourd’hui, dans les voix d’Isabelle Druet, d’Arnaud Marzorati et de leurs Lunaisiens, spécialistes de la chanson historique. Car résister aujourd’hui, c’est aussi lutter contre l’oubli.
L’univers fascinant des femmes qui ont marqué l’histoire de la musique, un concert unique orchestré par Marina Chiche, violoniste et journaliste.
Elles s’appellent Lili, Amy, Hildegarde ou Rebecca et elles ont toutes en commun d’avoir été longtemps refoulées par les vagues de l’Histoire. La cause : elles sont femmes. S’inscrivant dans le grand mouvement de restauration de leur talent oublié, la violoniste Marina Chiche ressuscite ces compositrices, en remontant jusqu’au Moyen-Âge et en mettant en regard leurs œuvres avec celles des collègues masculins de leurs époques. Un voyage musical loin des clichés qui célèbre ces musiciennes qui ont, à leur époque, défié les conventions et laissé une empreinte indélébile dans le monde musical.
Le chœur du Requiem de Brahms est une humanité en marche, en quête de lumière après la tragédie. Portée par une musique à la fois puissante et consolatrice, l’œuvre invite au recueillement autant qu’à la résilience. Sacré sans être religieux, monumental sans être écrasant, ce requiem est un chant d’apaisement, une ode à la vie écrite par un homme cherchant à transcender sa propre douleur pour offrir du réconfort aux vivants. Aujourd’hui encore, il résonne avec force en chacun de nous, comme un chemin vers la sérénité. Une expérience musicale bouleversante qui nous montre la grandeur de Brahms.
Deux visions de l’âme russe en miroir : d’un côté, la passion ardente et lyrique de Tchaïkovsky, de l’autre, l’ironie mordante et tragique de Chostakovitch.
La Sérénade pour cordes de Tchaïkovsky enlace l’auditeur dans ses vagues mélodiques, tour à tour tendres et impétueuses, avant de l’emporter dans le tourbillon d’une valse noble et enivrante, aux parfums de Saint-Pétersbourg. Mais à ce rêve romantique succède un tout autre récit : avec sa Symphonie de chambre, transcription pour orchestre à cordes de son Quatuor n°8, Chostakovitch dresse un autoportrait musical hanté par un thème-signature obsédant, dont le sourire grinçant est un défi à la mort et au destin. Entre élan du cœur et regard acéré sur le monde, ce programme explore les contrastes extrêmes du génie russe, en hommage à deux monuments du répertoire.